mercredi 28 avril 2021

THE FEELIES

 




CRAZY RHYTHMS
1980
U.S.

MUSICIENS :
Bill Million- Guitar, Vocals, Percussion
Glenn Mercer- Guitar, Vocals, Percussion
Keith Clayton- Bass, Percussion, Vocals
Anton Fier- Drum kit, Percussion

TITRES :
1. The Boy With The Perpetual Nervousness
2. Fa Cé-La
3. Loveless Love
4. Force At Work
5. Original Love
6. Everybody's Got Something to Hide Except Me and My Monkey 
7. Moscow Nights
8. Raised Eyebrows
9. Crazy Rhythms
10. Paint It Black
The Feelies est arrivé sur la pointe des pieds, à l'instar de l'amorce de son premier album où s'éparpillent quelques notes de percussions avant l'arrivée des guitares en vrille. Depuis cet instant mémorable que constitue la première écoute de Crazy Rhythms quelque part en 1980, les sonorités claires du groupe et les voix pâles de Glenn Mercer et Bill Million n'ont cessé de hanter la mémoire et de charrier tout un pan lettré et fiévreux du rock américain.

Quatre étudiants du New Jersey donc, illustrés sur une pochette parfaite, avec un sens instinctif de la mélodie (« Fa-Cé-La » fut leur carte de visite) et une science consommée des guirlandes électriques (les montagnes russes de « Loveless Love ») allument un incendie qui a retourné plusieurs générations et n'est pas près de s'éteindre. Le rock nervuré de The Feelies qui agite durablement les neurones provient d'un croisement des Modern Lovers de Jonathan Richman et de Joy Division, de ligne claire et de textes sombres (« The Boy With the Perpetual Nervousness »). (Music Story)





samedi 17 avril 2021

ZZ TOP

 




AFTERBURNER
1985
U.S.

MUSICIENS :
Billy Gibbons - vocals guitar
Dusty Hill - bass, vocals
Frank Beard - drums

TITRES :
1. Sleeping Bag
2. Stages
3. Woke Up With Wood
4. Rough Boy
5. Can't Stop Rockin'
6. Planet Of Women
7. I Got The Message
8. Velcro Fly
9. Dipping Low (in The Lap Of Luxury)
10. Delirious
Les amateurs du ZZ Top traditionnel ont été déçus par l’intrusion des synthés et le virage pop, tandis que le grand public a été séduit par « ce nouveau » groupe pop bien actuel, aux mélodies et aux riffs immédiatement accrocheurs et si radiophoniques ; cette frange importante du public l’amènera d’ailleurs à vouloir découvrir des musiques semblables, à peut-être se plonger dans le « Blues Rock », ce qui reste tout à l’honneur du trio. Afterburner est un copié-collé de Eliminator, avec moins de bons morceaux, mais qui séduit encore le public qui en redemandait ; l’utilisation des sequencers est dans l’air du temps, sans pour autant aseptiser la musique du trio, qui décroche encore cinq hits en 1985 et 86 qui aident l’album à parvenir à la 4ème place du Billboard et à se vendre à plus de cinq millions de copies, rien qu’aux Etats-Unis : « Can’t Stop Rockin’ », « Sleeping Bag », « Stages », « Delirious », « Rough Boy » et « Velcro Fly ». « Rough Boy » est la plus originale, avec cette atmosphère aérienne, ce tempo mi-lent mi-moyen sur lequel se pose soudain un solo de guitare Blues du plus bel effet ; cette chanson est d’ailleurs la seule incursion de ZZ Top dans le hit parade français, n°25 en novembre 1986. ( Music Story)

jeudi 15 avril 2021

SAMMY HAGAR

 




THREE LOCK BOX
1982
U.K.

MUSICIENS :
Sammy Hagar - vocals, guitar
Bill Church - bass
David Lauser - drums
Gary Pihl - guitar, keyboards
Alan Pasqua - keyboards
Patrick Gleason - sound effects
Tom Kelly - background vocals
Richard Page - background vocals
Jonathan Cain - keyboards (on Remember The Heroes)
Mike Reno - background vocals (on Remember The Heroes)

TITRES :
1. Three Lock Box
2. Remote Love
3. Remember The Heroes (ft. Mike Reno & Jonathan Cain)
4. Your Love Is Driving Me Crazy
5. In The Room
6. Rise Of The Animal
7. I Wouldn’t Change A Thing
8. Growing Up
9. Never Give Up
10. I Don’t Need Love

Three Lock Box prend le chemin inverse de Standing Hampton. Là où l’album de début 1982 s’essoufflait en cours de route, celui de fin 1982 met un peu de temps à démarrer. Indiscutablement, il ne s’agit pas là de l’album de l’année, mais d’un album qui ne pourra que plaire à son auditeur (pour autant qu’il n’ait pas envie d’avoir à faire à du Hard Rock sauvage) et parfait pour écouter à l’approche de l’été. Avec cet album, Sammy Hagar continue le succès qui est le sien et qui culminera avec V.O.A, l’album suivant, avant le débauchage par Van Halen.(HARD ROCK 80)





samedi 10 avril 2021

VAN HALEN

 




DIVER DOWN
1982
U.S.

MUSICIENS :
David Lee Roth – lead vocals, synthesizer on "Intruder", acoustic guitar and harmonica on "The Full Bug"
Eddie Van Halen – electric and acoustic guitars, backing vocals, synthesizer on "Dancing in the Street"
Michael Anthony – bass guitar, backing vocals
Alex Van Halen – drums

With:
Jan Van Halen – clarinet on "Big Bad Bill"


TITRES :
1. Where Have All The Good Times Gone!
2. Hang 'em High
3. Cathedral
4. Secrets
5. Intruder
6. Pretty Woman
7. Dancing In The Street
8. Little Guitars (intro)
9. Little Guitars
10. Big Bad Bill (is Sweet William Now)
11. The Full Bug
12. Happy Trails
Au moment de sa sortie cet album en a dérouté plus d'un.
Effectivement on est loin de l'extraordinaire surprise du 1er album, on est loin de l'énergique "woman and children first", le groupe est presque au sommet de sa gloire (qu'il atteindra avec "1984" l'album suivant).Et on est loin de l'expérimentation présente sur "Fair Warning".
Aux Etats Unis ce sont des stars remplissant les stades plus vite qu'il ne faut de temps pour l'écrire, et cet album a été fait à l'issue d'une méga tournée et peut-être le groupe était-il un peu émoussé au moment de composer....
Les premières "divergences musicales" entre David (qui souhaite plus de Big Rock) et Eddie (qui veut plus d'expérimentation) commencent à apparaitre.
Il en résulte cet album, qui si il n'est pas excellent, n'en renferme pas moins de très bonnes choses, et beaucoup de variétés (c'est le moins que l'on puisse dire). ( Dany VH)




vendredi 9 avril 2021

DEEP PURPLE

 




PERFECT STRANGERS
1984
U.K.

MUSICIENS :
Ian Gillan – lead vocals
Ritchie Blackmore – guitar
Jon Lord – organ, keyboards
Roger Glover – bass, synthesizer
Ian Paice – drums

TITRES :
1. Knocking At Your Back Door
2. Under The Gun
3. Nobody's Home
4. Mean Streak
5. Perfect Strangers
6. A Gypsy's Kiss
7. Wasted Sunsets
8. Hungry Daze
09. Not Responsible (bonus track)
deep purple
Un authentique évènement. C'est ainsi que fut perçu, en 1984, le retour d'un des géants du hard rock des années 70 dans sa formation la plus décisive. Mais est-ce encore bien le même groupe ?
Et la réponse est un franc et fort "non". Parce que s'il reste indéniablement des éléments de ce qui fit de Deep Purple un géant de la décennie précédente, c'est revu et corrigé à l'aulne du son et du style de ces années 80 où l'album parait. Ce qui n'est pas tout à fait illogique quand on considère les divers projets menés par les membres avant la réunion, de Gillan en groupe/solo au Rainbow de Blackmore en passant par Whitesnake ou Gary Moore (les deux derniers pour un Paice déjazzé). C'est donc le line-up de l'ancien Deep Purple pour un nouveau Deep Purple, résurgence indirecte de la légende qui, de 1969 à 1973, participa à définir les bases du hard rock et du heavy metal. (Melomaniak)



jeudi 1 avril 2021

PAUL RODGERS

 





CUT LOOSE
1983
U.K.

MUSICIENS :
Paul Rodgers -  vocals, bass, guitar, drums

TITRES :
1. Fragile
2. Cut Loose
3. Live In Peace
4. Sweet Sensation
5. Rising Sun
6. Boogie Mama
7. Morning After The Night Before
8. Northwinds 
9. Superstar Woman
10. Talking Guitar Blues
Paul Rodgers, l'une des plus grandes voix du blues-rock britannique, mettra quelque temps à se remettre du succès phénoménal de ses deux premiers groupes, Free puis Bad Company. Individualiste et forte tête, il s'accommode difficilement des contraintes de la vie de groupe et surtout, semble-t-il, de la cohabitation avec un guitariste à forte personnalité. Et pourtant, il ne peut s'en passer. L'album  Cut Loose, qu'il enregistra entièrement seul après son départ de Bad Company en 1983, le prouve. La réunion au sommet avec Jimmy Page au sein de The Firm se révéla malheureusement comme une des plus grandes déceptions des années 1980. Et, malgré la présence des six cordes de David Gilmour (Pink Floyd), de Chris Rea ou de Bryan Adams sur l'album The Law, Rodgers touchait le fond en 1991. Alors qu'il semblait clair que ses plus belles heures étaient définitivement derrière lui, Rodgers offrit à ses fans une remarquable surprise en 1993 sous la forme d'un album de blues. Accompagné d'une pléiade de solistes prestigieux (Jeff Beck, Steve Miller, Slash, Buddy Guy, Brian May, Gilmour…), il faisait rugir de nouveau son inimitable (mais si souvent imité en vain) timbre rocailleux digne des plus grands ténors de la soul noire.