THE FIRM

 

MEAN BUSINESS

1986

U.K.

MUSICIENS :

Paul Rodgers – vocals, acoustic and electric guitars, piano, producer

Jimmy Page – acoustic and electric guitars, producer

Tony Franklin – fretless bass, keyboards, synthesizer, back vocals

Chris Slade – drums and percussion

TITRES :

1. Fortune Hunter

2. Cadillac

3. All The King's Horses

4. Live In Peace

5. Tear Down The Walls

6. Dreaming

7. Free To Live

8. Spirit Of Love

 Ce n'est ni une leçon ni une série d'exploits auxquels nous invitent les deux vieux copains, simplement quarante minutes de régalade rock, sans alibi, avec de grands musiciens qui investissent tout dans le feeling, le plaisir, et rien dans l'épate. Chapeau, messieurs : il n'est pas si facile de savoir être grand sans étaler son ambition, ils l'ont fait.

Musique débonnaire donc, que celle de The Firm, mais musique vraiment pleine, juteuse, certes très traditionnelle (un rock teinté de blues, de soul, provenant tout droit des sixties sert de base à cet album),mais on ne peut plus dense, habile, habitée aussi. Elle se rapproche d'ailleurs beaucoup plus de Bad Company que de Led Zeppelin, même si Page oeuvre toujours de façon aussi distinctive; le fond musical est emprunté au groupe défunt de Paul Rodgers (auquel rêvait d'ailleurs de participer Page sur la fin de Led Zep), mais avec des directives éminemment moins commerciales. Pour aider le couple Rodgers-Page, deux complices parfaits s'activent dans The Firm : Chris Slade (qui drumma autrefois chez Manfred Mann et Uriah Heep) et je jeune bassiste Tony Franklin qui tire de merveilleuses choses de sa fretless : une rythmique finalement modeste de nom, mais tout à l'image de la musique recherchée. Car si The Firm n'est pas un super-groupe, c'est par contre un groupe super. Le plaisir rock à l'état pur. ( BEST AVRIL 1985 N° 201)

THE FIRM - 1985

VAN HALEN

 

FAIR WARNING

1981

U.S.

MUSICIENS :

David Lee Roth – lead vocals

Eddie Van Halen – guitar, synthesizers, backing vocals

Michael Anthony – bass guitar, backing vocals

Alex Van Halen – drums

TITRES :

1. Mean Street

2. Dirty Movies

3. Sinner's Swing!

4. Hear About It Later

5. Unchained

6. Push Comes To Shove

7. So This Is Love?

8. Sunday Afternoon In The Park

9. One Foot Out The Door

Un album majeur, certes très légèrement en retrait par rapport au premier "Van Halen" (car moins surprenant) et "1984" (car moins abouti), mais qui démontre à lui seul l'incroyable influence de ce groupe sur le heavy metal en général, et d'EVH sur les guitars heroes qui vont suivre (les Satriani, Vai, etc.) en particulier.

Cet album comporte d'excellents titres dont l'incroyable "Push comes to shove" unique en son genre (sorte de "Miss You" à la sauce hard rock !).(Said Darviche)

WOMEN AND CHILDREN FIRST - 1980

IAN GILLAN

 

GLORY ROAD

1980

U.K.

MUSICIENS :

Ian Gillan – vocals, harmonica

Bernie Tormé – guitar, lead vocals on "Come Tomorrow"

Colin Towns – keyboards, flute, lead vocals on "Egg Timer" (Vice Versa)

John McCoy – bass guitar, producer, mixing

Mick Underwood – drums

TITRES :

1. Unchain Your Brain

2. Are You Sure

3. Time and Again

4. No Easy Way

5. Sleeping on the Job

6. On the Rocks

7. If You Believe Me

8. Running, White Face, City Boy 

9. Nervous

10. Your Mother Was Right

11. Redwatch

12. Abbey of Thelema

13. Trying to Get to You

14. Come Tomorrow

15. Dragons Tongue

16. Post-Fade Brain Damage

Glory Road est le troisième album de Gillan, le groupe, soit la reconversion d'un Ian Gillan qui, parti d'un Deep Purple au sommet de sa gloire, avait glissé vers le prog fusion encore un peu hard mais à peine avant de se raviser et de fonder un authentique groupe de hard'n'heavy rock avec quelques jeunes pousses "qui en veulent". Glory Road est aussi, dans l'édition vinyle originelle à tirage limitée et dans la présente version remasterisée, une bonne grosse fiesta avec tout un album bonus de titres originaux, For Gillan Fans Only, c'est dire si le gars Ian est inspiré en ce tout début des années 80.

Mais Glory Road est-il un bon album ? Grâce au soutien de la machine à riffs Bernie Tormé, un irlandais influencé par Gary Moore et Rory Gallagher que Gillan a déniché dans son propre groupuscule punk, The Bernie Tormé Band, on peut sereinement répondre par l'affirmative. De fait, Glory Road est l'absolue suite logique du déjà très réussi Mr. Universe sorti un an plus tôt avec exactement le même line-up, un opus où un Gillan sentant l'air du temps se regroupe sur de costauds fondamentaux, les mêmes qui font alors frémir la scène renaissante du hard rock et heavy metal britannique connus sous l'appellation de New Wave of British Heavy Metal. (Melomaniak)

SAMMY HAGAR

 

STANDING HAMPTON

1981

U.S.

MUSICIENS :

Sammy Hagar - vocals, guitar

Bill Church - bass

Gary Pihl - guitar

David Lauser - drums

TITRES :

1. I’ll Fall In Love Again

2. There’s Only One Way To Rock

3. Baby’s On Fire

4. Can’t Get Loose

5. Heavy Metal

6. Baby, It’s You

7. Surrender

8. Inside Lookin’ In

9. Sweet Hitchhiker

10. Piece Of My Heart

Standing Hampton (expression d’argot cockney pour dire une érection) est donc un album assez inégal avec une première partie de très haut niveau et une seconde agréable mais guère mémorable et sans doute un peu trop sage. Cependant, les meilleurs titres valent sans conteste l’acquisition de l’album qui connu un très joli succès (disque de platine) et fit décoller la carrière solo du chanteur après six ans d’essais (HardRock80)

DANGER ZONE - 1980

TROOPER

 

UNTITLED

1980

CANADA

MUSICIENS :

Brian Smith - guitars, producer

Ra McGuire - lead vocals, producer

Robert Deans - keyboards

Doni Underhill - bass, vocals

Tommy Stewart - drums, percussion, vocals

TITRES :

1. Don't Feel Like Dancin'

2. If I Never See Your Face Again

3. Are You Still My Baby

4. Real Canadians

5. Legend

6. Dump That Creep

7. Laura

8. I Don't Wanna Be Here 

9. Volunteer Victims

Pas une usine à tube mais l'ensemble est consistant et s'écoute avec plaisir! On commence dans le Hard Rock, pour lentement glisser vers la pop et le Soft Rock FM pour finir en enfer... Veuillez rester sur les 4 premiers albums et ne surtout pas sortir des clous sous peine de douleur, larmes et désespoir.

De nombreux disque d'or et de platine au Canada!!

Pour cet album Rock FM qui sent bon le début de 80s... moins guimauve et kitsch que le précédant et presque un peu rock! (Captain Chup)

BLUE MURDER

 

BLUE MURDER

1989

U.K.

MUSICIENS :

John Sykes – Guitars, vocals, backing vocals

Tony Franklin – Bass, backing vocals

Carmine Appice – Drums, backing vocals

With:

Nik Green – Keyboards

Mark LaFrance, David Steele – Backing vocals

TITRES :

1. Riot

2. Sex Child

3. Valley Of The Kings

4. Jelly Roll

5. Blue Murder

6. Out Of Love

7. Billy

8. Ptolemy

9. Black-hearted Woman

S'entourant de deux grands professionnels (le batteur Carmine Appice de chez Vanilla Fudge, Cactus, Beck Bogert & Appice, etc. et le bassiste Tony Franklin entendu chez Roy Harper, The Firm et Jimmy Page) Sykes se réinvente en chanteur/guitariste/auteur/compositeur, seul maître à bord ou presque d'un Blue Murder symptomatique de ses folles ambitions. La variable d'ajustement stylistique par rapport au Whitesnake made in America ? Une virtuosité accrue, une voix moins gorgée de soul aussi, n'est pas Coverdale qui veut, mais tout à fait correcte, Sykes est un vocaliste plus qu'honorable. Sinon ? En neuf morceaux et 52 minutes, monsieur Sykes démontre qu'il en a encore dans le carafon et sait toujours pondre du gros hard rock mélodique ou de riffs bien trouvés, du travail texturant de ses autres parties rythmiques aussi, de soli évidemment finement ciselés, le tout supporté par des chansons de qualité et une section basse/batterie qui sait faire et vous obtenez... Bluesnake, pardon Blue Murder. Parce qu'il y a plus qu'un cousinage entre l'entreprise du blond guitariste et celle de son ex-patron, c'est évident sur quelques solides mid-tempo d'ouverture, Riot, ou celui qui donne son titre au groupe et à l'album, Blue Murder, mais encore plus sur un Sex Child, un Valley of the Kings ou un Ptolemy d'inspiration péri-zeppelinienne comme l'était, au hasard, Still of the Night, ou sur un Jelly Roll bluesy en diable.  (Melomaniak)

THE FIRM

 

THE FIRM

1985

U.K.

MUSICIENS :

Paul Rodgers – Lead Vocals, Guitars

Jimmy Page – Guitars

Tony Franklin – Bass, Keyboards

Chris Slade – Drums, Percussion

TITRES :

1. Closer

2. Make Or Break

3. Someone To Love

4. Together

5. Radioactive

6. You've Lost That Lovin' Feeling

7. Money Can't Buy

8. Satisfaction Guaranteed

9. Midnight Moonlight

Pas de quiproquo, s'il vous plait : le groupe de Jimmy Page et de Paul Rodgers n'est pas un Led Zeppelin inavoué, ce n'est d'ailleurs même pas (ou si peu) un groupe de hard rock. Ce n'est pas non plus ce qu'on appelle un super-groupe. Pourtant , l'affiche est prestigieuse : voir accouplés sous le même label Page et Rodgers, voilà de quoi faire rêver tous les nostalgiques de Free, de Led Zeppelin et de Bad Company réunis. Pourtant , The Firm , n'est pas un coup, une opération de prestige montée de toutes pièces comme put l'être Asia. Simplement, c'est la réunion de deux vieux potes qui avaient une envie folle, presque gamine, de faire un disque ensemble. Et voilà pourquoi cet album n'est pas du tout ce que l'on attend. On guettait une musique de stars, un hard ouvragé, modernisé avec tact, avec des reflets glorieux sur le moindre riff et du vedettariat rehaussant chaque note. Il n'en est rien. Plutôt que de monter un prestigieux consortium de sur galonnés, Page et Rodgers ont décidé de se donner simplement du bon temps en enregistrant à la bonne franquette qu'ils aiment. (BEST AVRIL 1985 N° 201)

STREETHEART

 

DRUGSTORE DANCER

1980

CANADA

MUSICIENS :

Kenny Shields - lead vocals, percussion

John Hannah - guitars, vocals

Daryl Gutheil - keyboards, vocals

Ken "Spider" Sinnaeve - bass

Bob "Herb" Ego - drums, percussion

TITRES :

1. Drugstore Dancer

2. Teenage Rage

3. Nobody Like You

4. Go To Hell

5. You're Gonna Crash

6. Tin Soldier

7. Trouble

8. Sold Out

9. Let Me Go 

Encore un excellent album du groupe, quelque peu ignoré hors du Canada.

Des titres comme "Go To Hell" ou la reprise des Small Faces "Tin Soldier sont vraiment très bons

DAVID BOWIE

 

TONIGHT

1984

U.K.

MUSICIENS :

David Bowie - vocals, percussion

Carlos Alomar - guitar

Derek Bramble - guitar, bass guitar, synthesizer

Carmine Rojas - Mark King: bass guitar

Rob Yale - Fairlight CMI synthesizer

Omar Hakim - drums

Sammy Figuerosa - percussion

Guy St Onge - marimba

Mark Pender - trumpet, flugelhorn

Stanley Harrison - alto and tenor saxophone

Steve Elson - baritone saxophone

Lenny Pickett - tenor saxophone, clarinet

Tina Turner, Iggy Pop - vocals

Robin Clark, George Simms, Curtis King - backing vocals

TITRES :

1. Loving The Alien

2. Don't Look Down

3. God Only Knows

4. Tonight

5. Neighborhood Threat

6. Blue Jean

7. Tumble And Twirl

8. I Keep Forgetting

9. Dancing With The Big Boys

D'un côté, Tonight apparaît comme la suite logique de Let's Dance. De l'autre, il obéit à une démarche musicale différente, en particulier grâce au rôle majeur conféré aux synthétiseurs et aux arrangements de cordes signés Arif Mardin. Si le fidèle Carlos Alomar est venu prêter main forte à la star anglaise, c'est l'ami de longue date Iggy Pop qui se taille la part du lion, lequel a écrit ou coécrit cinq des neuf titres de l'album (dont la chanson éponyme enregistrée avec Tina Turner). Parmi les autres plages il faut mentionner "Blue Jean", "Loving The Alien" ainsi que "God Only Knows" et "I Keep Forgetting" par lesquelles Bowie rend un hommage sincère aux Beach Boys et au tandem de songwriters Leiber & Stoller. (Philippe Margotin)

LET'S DANCE - 1983

SCARY MONSTERS (AND SUPER CREEPS) - 1980

FOREIGNER

 

4

1981

U.S.

MUSICIENS :

Lou Gramm – Lead Vocals, Percussion

Mick Jones – Guitars, Keyboards, Vocals

Rick Wills – Bass, Vocals

Dennis Elliott – Drums, Vocals

TITRES :

1. Night Life

2. Juke Box Hero

3. Break It Up

4. Waiting For A Girl Like You

5. Luanne

6. Urgent

7. I'm Gonna Win

8. Woman In Black

9. Girl On The Moon

10. Don't Let Go 

"4" s’impose comme un monument du genre, un de ces albums incontournables dont tout le monde a entendu au moins une fois chacun des singles et devant lequel se prosternent tous les amateurs du style, sans que les autres ne puissent le dénigrer. Si la perfection n’existe pas, Foreigner s’en approche cependant fortement avec cet opus que l’on peut écouter en boucle sans risque de lassitude. "4" a marqué une époque et l’histoire du Rock en général et réussit l’exploit de traverser les époques sans perdre de sa magie. (musicwaves)