mercredi 28 décembre 2022

HUMBLE PIE

 




ON TO VICTORY
1980
U.K.

MUSICIENS :
Steve Marriott – guitar, harmonica, keyboards, vocals
Bobby Tench – guitar, vocals
Anthony "Sooty" Jones – bass, vocals
Jerry Shirley – drums
Cheryl Ashley – backing vocals
Marge Raymond – backing vocals
Lisa Zimmerman – backing vocals

TITRES :
1. Fool for a Pretty Face
2. You Soppy Pratt
3. Infatuation
4. Take It From Here
5. Savin' It
6. Baby Don't You Do It
7. Get It in the End
8. My Lover's Prayer
9. Further Down the Road
10. Over You 
Profitant de la new wave of british heavy metal qui déferle sur l'Europe, Marriott et Shirley reforment Humble Pie avec l'ex-Jeff Beck Group Bobby Tench et le bassiste Anthony Jones.
En avril 1980, la nouvelle formation réussit un premier album: "On To Victory" (#60 US), produit par Gary Lyons.
Un retour en grande forme avec un hard rock puissant, mâtiné de soul music, accompagné qui plus est par une superbe pochette.
Si l'album marche bien aux USA, tout comme le single "Fool for a pretty face" (#52 US), Humble Pie semble complètement dépassé dans son pays d'origine.
Humble Pie tourne passablement aux USA, partageant l'affiche avec Ted Nugent et Aerosmith.






JEFFERSON STARSHIP

 



MODERN TIMES
1981
U.S.

MUSICIENS :
Mickey Thomas – lead (all tracks) and backing vocals, spoken word (9)
Paul Kantner – lead (9) and backing vocals, rhythm guitar, Oberheim 8-voice synthesizer (9), keyboards (2), spoken word (9)
Craig Chaquico – lead guitar, rhythm guitar, synthesizer (1, 6, 7), steel drums (6), spoken word (9)
David Freiberg – bass (1, 6, 8), piano (2), synthesizer (2, 5), organ (3), backing vocals, spoken word (9)
Pete Sears – bass (2-5, 7, 9), piano (1, 3, 4, 8), synthesizer (2, 4, 8), Moog (8)
Aynsley Dunbar – drums, percussion, marimba (6), synthesizer (7)
Grace Slick – co-lead vocals (2), backing vocals on (3, 4, 8, 9)

TITRES :
1. Find Your Way Back
2. Stranger
3. Wild Eyes (Angel)
4. Save Your Love
5. Modern Times
6. Mary
7. Free
8. Alien
9. Stairway to Cleveland (We Do What We Want)
Pendant les séances du nouvel album, on propose à Grace Slick de venir enregistrer un titre en duo avec Mickey Thomas.
L’ambiance est tellement positive, que Grace Slick accepte de faire les choeurs sur trois autres titres.
Un autre bon album du Jefferson Starship, surtout “Stranger” du couple Sears et “Stairway to Cleveland” qui est du très grand Kantner, nous démontrant qu’il n’a jamais abandonné ses convictions.
Si Grace Slick n’est pas créditée comme membre à part entière sur l’album, elle rejoint officiellement le Jefferson Starship pour la tournée.
Deux mots sur la pochette : une sublime pochette en version vinyle (en relief) qui a beaucoup souffert du passage en format CD.(rockclassics)

KANSAS

 




AUDIO-VISIONS
1980
U.S.

MUSICIENS :
Steve Walsh - keyboards, vibraphone, percussion, lead and backing vocals
Kerry Livgren - guitars, keyboards, percussion, backing vocals
Robby Steinhardt - violin, viola, lead and backing vocals
Rich Williams - guitar, percussion, backing vocals
Dave Hope - bass guitar, backing vocals
Phil Ehart - drums, percussion, backing vocals

With:
Donna Williams – additional voice and sounds
Joey Jelf – additional voice and sounds
Lisa White – additional voice and sounds
Victoria Livgren – additional voice and sounds
Terry Ehart – additional voice and sounds
The Four Bassmen – additional voice and sounds

TITRES :
1. Relentless
2. Anything For You 
3. Hold On
4. Loner
5. Curtain Of Iron
6. Got To Rock On
7. Don't Open Your Eyes
8. No One Together
9. No Room For A Stranger
10. Back Door 
Au sein de la discographie de Kansas, “Audio-Visions” est le frère jumeau de "Monolith", paru 16 mois plus tôt. Dans l’histoire du groupe, ces deux albums marquent un tournant : raccourcissement des compostions, orientation plus rock que progressive, et surtout, en ce qui concerne “Audio-Visions”, nouvelle orientation des textes. De façon plutôt inattendue, c’est la conversion religieuse de Kerry Livgren qui est responsable de cet infléchissement.
Avec cet album en demi-teinte, Kansas va tourner une page de son histoire : Steve Walsh, le chanteur emblématique et compositeur essentiel au groupe, en désaccord avec l’orientation religieuse affichée de Kerry Livgren, décide de quitter Kansas pour une carrière solo où sa route croisera celle de Steve Morse, qui rejoindra Kansas en 1986 ...




dimanche 25 décembre 2022

BADLANDS

 




BADLANDS
1989
U.S.

MUSICIENS :
Ray Gillen – lead vocals, harmonica
Jake E. Lee – guitars, mandolin, sitar, keyboards
Greg Chaisson – bass
Eric Singer – drums

With:
Taso Karras – tambourine, maracas
Bob Kinkel – keyboards programming

TITRES :
1. High Wire
2. Dreams In The Dark
3. Jade’s Song
4. Winter’s Call
5. Dancing On The Edge
6. Streets Cry Freedom
7. Hard Driver
8. Rumblin’ Train
9. Devil’s Stomp
10. Seasons
11. Ball & Chain
 Badlands était en quelque sorte un supergroupe, avec des membres futurs et passés de Kiss (Singer), Black Sabbath (Gillen) et le groupe d'Ozzy Osbourne (Lee). 
Il est immédiatement clair que sur ce premier album, le groupe s'est montré très prometteur. De "High Wire" et du single accrocheur "Dreams in the Dark", aux puissants "Streets Cry Freedom" et "Devil's Stomp", en passant par les morceaux Zeppelinesques "Seasons" et "Winter's Call", l'album est tout simplement excellent, la musicalité agissant comme un coup de poing à la mâchoire tandis que la voix donne le coup de grâce dans ce combat de dix titres de coups de poing musicaux.

Les fans de groupes tels que Whitesnake, Tesla, Humble Pie, Montrose, Thunder et le susmentionné Led Zeppelin (ainsi que Coverdale / Page) trouveront probablement leur bonheur




samedi 24 décembre 2022

SLADE

 




THE AMAZING KAMIKAZE SYNDROME
1983
U.K.

MUSICIENS :
Dave Hill - guitar, vocals
Noddy Holder - guitar, backing vocals
Jim Lea - bass, violin, keyboards, vocals, backing vocals
Don Powell - percussion, drums, gong

TITRES :
1. Slam The Hammer
2. In The Doghouse
3. Run Runaway
4. High And Dry
5. My Oh My
6. Cocky Rock Boys
7. Ready To Explode
8. (And Now The Waltz) C’est La Vie
9. Cheap N’ Nasty Luv
10. Razzle Dazzle Man

Bonus:
11. Keep Your Hands Off My Power Supply
12. My Oh My 12" extended version
13. Don't Tame a Hurricane
14. Run Runaway 12" extended version 
15. Two Track Stereo One Track Mind
16. Slam The Hammer Down hotter mix
Le jeu des concepts maniés par un groupe aussi peu intellectuel que SLADE relève du cassage de neurones ! Alors n'allez pas chercher trop loin la signification philosophique ou le sens caché derrière ce titre inspiré à Noddy par les pilotes de Formule un ! Nous voici déjà avec le onzième opus studio des plaisantins de Wolverhampton. De succès en four, de la place de numéro un des charts à celle de « même pas viable », des rolls au van, les SLADE auront tout connu, tout vécu, avec la même bonhomie et la même modestie, on ne pourra jamais leur enlever leur passion pour la musique ! A ce niveau, eux aussi vivent ce syndrome du kamikaze ! Pair rouge, quitte ou double, ça passe ou ça casse, ce qui compte c'est l'éclate ! (Forces Paralelles)





SAXON

 




ROCK THE NATIONS
1986
U.K.

MUSICIENS :
Biff Byford – vocals, bass guitar
Graham Oliver – guitar
Paul Quinn – guitar
Paul Johnson – bass guitar (credited but does not play on the album)
Nigel Glockler – drums
With:
Elton John – piano on tracks 7 and 9

TITRES :
1. Rock The Nations
2. Battle Cry
3. Waiting For The Nigh
4. We Came Here To Rock
5. You Ain't No Angel
6. Running Hot
7. Party 'Til You Puke 
8. Empty Promises
9. Northern Lady
10. Chase The Fade
11. Waiting For The Night (7'' Single Edit)
12. Northern Lady (7'' Single Edit)
13. Everybody Up (Live In Madrid) (B-Side Of Northern Lady)
14. Dallas 1PM (Live In Madrid) (B-Side Of Northern Lady)
15. Power And The Glory (Live At Reading Festival)
16. Rock The Nations (Live At Reading Festival)
17. Waiting For The Night (Live At Reading Festival
A peine échaudés par la critique que reçut leur précédent opus dans la presse spécialisée, sans doute revigorés par leur meilleur classement dans les charts US sur le pourtant mou du genou  Innocence Is No Excuse  (pas un mauvais album au demeurant mais manquant trop de testostérone pour "saxonner" comme il se doit), Saxon ne corrige pas le tir sur Rock the Nations, second volet de la "trilogie américaine" (ou au moins américanisée) qui se conclura en 1988 avec  Destiny . En plus, pensez !, ils ont Sir  Elton John  en guest pianiste sur deux des neuf titres de l'album, de quoi vous surbooster quand on sait que "Moumoute-Man" triomphait alors mondialement. (Melomaniak)


AXE

 




NEMESIS
1983
U.S.

MUSICIENS :
Bobby Barth - lead vocals, lead guitars
Michael Osborne - rhythm guitars, vocals
Wayne Hayner - bass
Edgar Riley, Jr. - keyboards, vocals
Teddy Mueller - drums, percussion

TITRES :
1. Heat in the Street
2. Young Hearts
3. All Through the Night
4. I Think You´ll Remember Tonight
5. She´s Had the Power
6. Girls Girls Girls
7. Eagle Flies Alone
8. Keep Playin´ That Rock´n´Roll
9. Foolin´ Your Mama Again
10. Let the Music Come Back
11. Masquerade
12. Midnight
Les premiers titres sont excellents comme Young Hearts et I Think You'll Remember Tonight. Malheureusement, il y a une seconde partie de qualité mais avec de nombreuses chansons mauvaises et moyennes.
L'album précédent (Offering) est bien meilleur que celui-ci.

jeudi 15 décembre 2022

THE J. GEILS BAND

 





YOU'RE GETTIN' EVEN WHILE I'M GETTIN' ODD
1984
U.S.

MUSICIENS :
Seth Justman – keyboards, lead (1, 3–8) and backing vocals, spoken word (5)
J. Geils – guitars
Danny Klein – bass guitar, "flex bass"
Magic Dick – harmonicas (7, 8), soprano saxophone, backing vocals
Stephen Jo Bladd – drums, lead (2, 4, 9) and backing vocals
The Uptown Horns:
Crispin Cioe – alto and baritone saxophones
Arno Hecht - tenor saxophone
Paul Litteral – trumpet
 With:
Phoebe Snow – backing vocal (4)
Cookie Watkins, Fonda Rae, and Judith Spears - backing vocals (2, 4, 6, 9)
The Institutional Radio Choir (directed by Carl Williams, Jr.) – backing vocals (9)
Jim Donnelly - backing vocals

TITRES :
1. Concealed Weapons
2. Heavy Petting
3. Wasted Youth
4. Eenie, Meenie, Minie, Moe
5. Tell 'Em, Jonesy
6. You're Gettin' Even While I'm Gettin' Odd
7. The Bite from Inside
8. Californicatin'
9. I Will Carry You Home
Connu du grand public pour le titre « Centerfold », classé numéro un des ventes aux États-Unis en 1981, et l'album attenant Freeze Frame, le J. Geils Band fait partie de ces groupes dont la notoriété dépasse le succès réel. Dès ses débuts le groupe fait sensation sur scène et remplit les salles aux États-Unis, mais son rhythm'n'blues poisseux ne rencontre pas le même succès avec ses albums. Le premier succès vient en 1972 avec l'album "Live" Full House, tandis que le suivant, Bloodshot (1973) se classe numéro dix dans son pays. La reconnaissance internationale intervient tardivement avec l'album Love Stinks (1980) et surtout Freeze Frame. En 1982, le groupe de Jay Geils et Peter Wolf ouvre les concerts de la tournée The Rolling Stones. Le chanteur, qui est le premier à emprunter une carrière solo, est remplacé au micro par un autre membre et compositeur, Seth Justman, sur le dernier album You're Gettin' Even While I'm Gettin' Odd (1984). Le guitariste et fondateur, quant à lui, se tourne vers le blues (Bluestime, avec Magic Dick) et le jazz. Il décède le 11 avril 2017 à l'âge de 71 ans. (Universal Music)


mercredi 14 décembre 2022

BLUE OYSTER CULT

 





CLUB NINJA
1986
U.S.

MUSICIENS :
Eric Bloom - lead vocals (1,3,6,8), guitar
Donald "Buck Dharma" Roeser - lead guitar, keyboards, lead vocals (2,4,5,7,9)
Tommy Zvonchek - piano, organ, synth
Joseph Bouchard - bass, guitar, lead vocals (7)
Jimmy Wilcox - drums, percussion, backing vocals

With:
 Phil Grande - guitar
Kenny Aaronson - bass
Thommy Price - drums
David Lucas - backing vocals
Joni Peltz - backing vocals
Dave Immer - backing vocals
Joe Caro - backing vocals
Howard Stern - spoken word (7)

TITRES :
1. White Flags
2. Dancin In The Ruins
3. Make Rock Not War
4. Perfect Water
5. Spy In The House Of The Night
6. Beat Em Up
7. When The War Comes
8. Shadow Warrior
9. Madness To The Method

De la classe de Blue Öyster Cult, géniteur d’albums entrés dans la légende comme "Secret Treaties" ou "Fire Of Unknowm Origin", on ne trouve rien ici. Les claviers de Lanier nous manquent, le jeu d’Albert Bouchard également, et Buck Dharma et Eric Bloom semblent à peine l’ombre d’eux-mêmes. "Club Ninja" (mais qui a trouvé ce titre si ce n’est le responsable du méfait de l’artwork ?) est, en ce monde, le symbole le plus marquant de l’expression le creux de la vague. (Musicwaves)