lundi 27 septembre 2021

THE CULT

 



ELECTRIC
1987
U.K.

MUSICIENS :
Ian Astbury – vocals
Billy Duffy – guitar
Jamie Stewart – bass guitar
Les Warner – drums

TITRES :
1. Wild Flower
2. Peace Dog
3. Lil' Devil
4. Aphrodisiac Jacket
5. Electric Ocean
6. Bad Fun
7. King Contrary Man
8. Love Removal Machine
9. Born To Be Wild
10. Outlaw
11. Memphis Hip Shake
1987. Après un précédent album qui nageait déjà en plein revival 70's (entre les Doors et Led Zep), The Cult enfonce le clou avec le bien nommé « Electric », en se focalisant sur la partie dure, de la 1ère moitié de la musique de cette époque. En réalisant un disque Heavy aux antipodes des shredders, du Heavy-Metal, du Hard-FM, du Hard US (ou Hair-Metal), en vogue à l'époque, The Cult prend tout le monde par surprise. Leurs fans de la 1ère heure y compris, car toutes traces d'un Rock dit « Héroïque », « gothique », ou même New-Wave, ont été effacées. Ici, il n'est question que de Rock brut, lourd et primaire, allant à l'essentiel (Less is more). C'est parfois minimaliste (« Peace Dog »). Un rock carré sans aucune fioriture, (sans même une note esseulée d'Hammond ou d'harmonica en intro), exception faîte du tambourin du chanteur, Astbury, que l'on peut percevoir de temps à autre, en tendant vraiment l'oreille. Juste guitare, basse, batterie, chant et sueur. (Brutor)

dimanche 19 septembre 2021

NAZARETH

 




MALICE IN WONDERLAND
1980
U.K.

MUSICIENS :
Dan McCafferty – Vocals
Manny Charlton – guitars
Zal Cleminson – guitars, synthesiser
Pete Agnew – bass guitar, vocals
Darrell Sweet – drums

TITRES :
1. Holiday
2. Showdown At The Border
3. Talkin' To One Of The Boys
4. Heart's Grown Cold
5. Fast Cars
6. Big Boy
7. Talkin' About Love
8. Fallen Angel
9. Ship Of Dreams
10. Turning A New Leaf
"Malice in wonderland" entame la période plus soft de Nazareth qui bien sur coïncide avec les années 80, époque plus commerciale oblige.
Néanmoins, si l'on peut-être surpris du changement par rapport à "No mean city", on est tout de même en présence d'un bon album car possédant de bonnes mélodies, tout comme le sera d'ailleurs le suivant "The fool circle".
La suite de cette période oscillera hélas entre des moyens mais corrects ("2XS", "Sound elixir" ou "Cinema") aux faibles ("The catch" et "Snakes'n'ladders").
A partir de "No jive", notre groupe écossais durcira le ton de nouveau comme lors de sa première période (allant jusqu'à "No mean city"). (Laurent Jacquot)



samedi 18 septembre 2021

IGGY POP

 




SOLDIER
1980
U.S.

MUSICIENS :
Iggy Pop – vocals
Glen Matlock – bass guitar, backing vocals
Ivan Kral – guitar, keyboards
Klaus Krüger – drums
Steve New – guitar
Barry Andrews – keyboards

with:
Simple Minds – backing vocals on "Play It Safe"
David Bowie – backing vocals on "Play It Safe"
Henry McGroggan – chorus on "Loco Mosquito"

TITRES :
1. Loco Mosquito
2. Ambition
3. Knicking 'em Down (in The City)
4. Play It Safe
5. Get Up And Get Out
6. Mr. Dynamite
7. Dog Food
8. I Need More
9. Take Care Of Me
10. I'm A Conservative
11. I Snub You

On aime beaucoup Iggy Pop. Mais là, sur ce disque, il n'y est pour personne. Album peu inspiré aux compos très faiblardes, production morne et plastique, il n'y a pas grand chose à sauver. Le disque n'est pas nul ni totalement affreux, il est simplement terne et plat. Même Iggy semble peu convaincu, pas vraiment en voix, visiblement largué, à l'image de la pochette. (Stefy)





IGGY POP

 



PARTY
1981
U.S.

MUSICIENS :
Iggy Pop – vocals
Ivan Kral – guitar, keyboards
Rob Duprey – guitar
Michael Page – bass guitar
Dougie Bowne – drums
Jimmy Whizner – arrangements on "Sea of Love", "Bang Bang" and "Time Won't Let Me"
The Uptown Horns – brass on "Pleasure", "Sincerity", "Houston Is Hot Tonight" and "Happy Man"

TITRES :
1. Pleasure
2. Rock N Roll Party
3. Eggs On Plate
4. Sincerity
5. Houston Is Hot Tonight
6. Pumpin' For Jill
7. Happy Man
8. Bang Bang
9. Sea Of Love
10. Time Won't Let Me
Le début des années 80 voit un IGGY s’enfoncer progressivement dans la dope, doublée d’un alcoolisme chronique. Il s’exorcise durant des concerts souvent à la ramasse dans des salles crades et réalise des disques plus ou moins foireux… Avant la grande œuvre de Zombie Birdhouse, il y a eu donc Party et la fête en question est encore là aussi triste… Les deux précédents disques, Soldier et New Values ne se vendent pas, on est donc loin de la créativité des années BOWIE où IGGY était sacré roi des punks (ForcesParalleles) 




THE CULT

 



LOVE
1985
U.K.

MUSICIENS :
Ian Astbury – lead vocals and backing vocals
Billy Duffy – guitars and backing vocals
Jamie Stewart – bass and backing vocals

With:
Mark Brzezicki – drums on all tracks except "She Sells Sanctuary", "No. 13" and "The Snake"
Simon Kliney – Fairlight
Nigel Preston – drums on "She Sells Sanctuary", "No. 13" and "The Snake"
The Soultanas (Mae McKenna, Lorenza Johnson, Jackie Challenor) – backing vocals on "Rain", "Revolution" and "The Phoenix".

TITRES :
1. Nirvana
2. Big Neon Glitter
3. Love
4. Brother Wolf, Sister Moon
5. Rain
6. The Phoenix
7. Hollow Man
8. Revolution
9. She Sells Sanctuary
10. Black Angel
Ce disque est une référence, c'est indéniable. Bourré de titres qui ont constitué la base de The Cult, on apprécie ce rock sincère, prenant position, et qui a marqué son époque. Malgré tout, ce qui me chagrine sur "Love", c'est le son, qui sonne d'une part affreusement daté, mais aussi plutôt léger niveau production. Je précise être un grand fan de The Cult, mais je préfère très largement "Sonic Temple", "Ceremony", "Beyond Good & evil" et dernièrement, "Born into this", 4 missiles qui, eux, n'ont pas pris une ride et jouissent d'un gros GROS son! (Hellblazer)


THE CULT




DREAMTIME
1984
U.K. 

MUSICIENS :
Ian Astbury – vocals
Billy Duffy – guitar
Jamie Stewart – bass, backing vocals
Nigel Preston – drums, percussion

with:
Mich Ebeling – backing vocals on "Gimmick"

TITRES :
1. Horse Nation
2. Spiritwalker
3. 83rd Dream
4. Butterflies
5. Go West
6. Gimmick
7. A Flower In The Desert
8. Dreamtime
9. Rider In The Snow
10. Bad Medicine Waltz
Si c'est le premier album de The Cult, les deux leaders, Ian Astbury et Billy Duffy avait déja sorti un album en tant que Death Cult. On entend sur ce premier album un groupe qui cherche à s'exprimer au delà du cadre sonore de l'époque de sa production. L'ambiance mystique et profonde du Cult est déja présente de Horse nation à Bad Medecine Waltz et la voix de Astbury est déja bien là même s'il est plus hésitant qu'assurré. Les guitares sont rock mais pas du tout hard-rock et la basse joue un rôle particulièrement important dans les compositions. Le bassiste Jamie Stewart restera dans le groupe jusqu'a la tournée de Sonic Temple et est alors membre de ce qui est un groupe réputé de la scène alternative anglaise. On entend poindre des inspirations plus sixties, un peu hippie qui sont la marque de fabrique de leur son, une sorte de communauté d'esprit avec les grands anciens comme The Doors ou les Who, mais tous cela dans un esprit 80's et deja une touche personelle, clairement originale. Il est vrai que cet album fait assez pâle figure par rapport à la plupart des disques qui suivront mais il y à pourtant là une facette de leur style qu'on entend sur Love, Sonic Temple, l'album éponnyme ou même le dernier Hidden City. (Stéphane)




jeudi 16 septembre 2021

BUDGIE

 




NIGHTFLIGHT
1981
U.K.

MUSICIENS :
Burke Shelley - bass guitar & vocals
John Thomas - guitar, slide & vocals
Steve Williams - drums

TITRES :
1. I Turned to Stone
2. Keeping a Rendez vous 
3. Reaper of the Glory
4. She Used Me Up 
5. Don't Lay Down and Die
6. Apparatus
7. Superstar
8. Change Your Ways
9. Untitled Lullaby
Nighflight est une version un peu plus légère que le précédent album. Budgie essaie de retrouver ses inspirations passés, en mariant le heavy metal avec des passages un peu plus mélodiques, voire calmes. I Turned To Stone, avec ses différentes parties, son introduction en douceur et ses accélérations, tente de renouer avec les grandes oeuvres de Budgie. Sur les autres titres on retrouve une certaine efficacité parfois proche de la pop, à l'image de Keeping A Rendezvous, Reaper Of The Glory ou des très doux Apparatus et Change Your Ways. La variété de Nighflight en fait a priori un album légèrement plus intéressant que Power Supply, mais le résultat n'est guère plus accrocheur. Budgie a définitivement perdu son énergie si singulière en diluant sa musique dans un heavy passe partout. (benton)



mercredi 15 septembre 2021

MIDNIGHT OIL

 




PLACE WITHOUT A POSTCARD
1981
AUSTRALIA

MUSICIENS :
Peter Garrett – lead vocals
Peter Gifford – bass, vocals
Rob Hirst – drums, vocals
Jim Moginie – guitars, keyboards
Martin Rotsey – guitars

TITRES :
1. Don’t Wanna Be The One
2. Brave Faces
3. Armistice Day
4. Someone Else To Blame
5. Basement Flat
6. Written In The Heart
7. Burnie
8. Quinella Holiday
9. Love On Sale
10. If Ned Kelly Was King
11. Lucky Country
En 4 ans, 4 albums (ou plutôt 3, et un EP), et le rythme que s’impose Midnight Oil, comme le façonnage d’un fer que l’on battrait pendant qu’il est chaud, va bientôt déboucher sur une première révélation, avec 10,9,8,7,6,5,4,3,2,1, l’album du "décompte" ayant propulsé les Australiens, et qui interviendra encore un an plus tard. Pour l’heure, Place Without A Postcard poursuit la (lente) genèse de l’éclectisme musical de ce groupe, et se positionnera en quelque sorte comme le baroud d’honneur du socle "punk-rock" des origines. (MusicWaves)




mardi 14 septembre 2021

JOE JACKSON

 



BEAT CRAZY
1980
U.K.

MUSICIENS :
Joe Jackson – vocals, keyboards, melodica
Graham Maby – bass, vocals, lead vocal on "Beat Crazy"
Gary Sanford – guitars
David Houghton – drums, vocals

TITRES :
1. Beat Crazy
2. One To One
3. In Every Dream Home (a Nightmare)
4. Evil Eye
5. Mad At You
6. Crime Don't Pay
7. Someone Up There
8. Battleground
9. Biology
10. Pretty Boys
11. Fit
Voici bien l'exemple de l'album imparable, a chaque morceau débutant, on se dit, waow, celui-ci est encore meilleur, effectivement et c'est assez rare pour le souligner un album dont chaque plage aurait pu faire un single, quelle claque, quelle pèche, quelles mélodies et quelle section rythmique, car si Graham Maby (le bassiste) est le seul musicien que Joe Jackson a gardé depuis le début, ce n'est évidement pas pour des prunes...Un album inévitable dans ce que l'afterpunk a pu faire de mieux au crépuscule des seventies et a l'aube des eightees, du tout bon rock'n'Roll . (Karl Bernard)



dimanche 12 septembre 2021

SAMMY HAGAR

 



VOA
1984
U.S.

MUSICIENS :
Sammy Hagar – lead vocals, lead guitar
Gary Pihl – rhythm guitar, backing vocals
Jesse Harms – keyboards, backing vocals
Bill Church – bass guitar, backing vocals
David Lauser – drums, backing vocals
Ted "Champagne" Templeman – percussion

TITRES :
1. I Can't Drive 55
2. Swept Away
3. Rock Is In My Blood
4. Two Sides Of Love
5. Dick In The Dirt
6. Voa
7. Don't Make Me Wait
8. Burnin' Down The City
D’entrée de jeu, Sammy HAGAR et les musiciens qui l’entourent tapent du poing sur la table en accouchant d’un mega-hymne en puissance, un classique du Big-Rock des 80’s: je parle bien entendu de « I Can’t Drive 55 », devenu un incontournable dans la set-list de Sammy Hagar lorsque celui-çi tourne en solo. Les riffs et les mélodies sont imparables, la chanson tue et le refrain est ultra-fédérateur. Il n’est pas étonnant que ce titre ait marqué la génération de l’époque et que, par la suite, Sammy HAGAR l’ait même joué avec VAN HALEN. D’autre part, « I Can’t Drive 55 » figure aussi sur la B.O du 2ème volet de la trilogie « Retour Vers Le Futur » et on peut l’entendre dans la scène où Marty Mc Fly se retrouve propulsé dans le 1985 alternatif et voit la ville de Hill Valley envahie par des chars et dans l’anarchie la plus totale. (HardRock80)


samedi 11 septembre 2021

ROBERT PLANT

 




SHAKEN 'N' STIRRED
1985
U.K.

MUSICIENS :
Robert Plant - vocals
Robbie Blunt - guitar, synthesized guitar
Richie Hayward - drums
Paul Martinez - bass guitar
Jezz Woodroffe - keyboards
Toni Halliday - backing vocals

TITRES :
1. Hip To Hoo 
2. Kallalou Kallalou 
3. Too Loud 
4. Trouble Your Money 
5. Pink and Black 
6. Little By Little 
7. Doo Doo A Do Do
8. Easily Lead 
9. Sixes and Sevens

Bonus:
10. Little By Little (remixed long version)
Cet album de Robert Plant se veut plutôt expérimental de par l'abondance des synthés, du coup cette surenchère du gadget électronique a pu effectivement en rebuter plus d'un à l'époque.
Néanmoins, comme il est de bon ton de le rappeler pour les sorties de cette période, ces claviers étaient inévitables, et ce même pour les plus réfractaires à la base.
"Shaken'n'stirred" est donc à redécouvrir si l'on ne fait pas partie de cette dernière catégorie.
Par ailleurs, il est vrai aussi qu'en terme de compositions, on y trouve tout ce que Robert Plant a fait de plus étrange tout au long de sa carrière solo, et l'on peut effectivement rester assez perplexe devant des titres aussi torturés que "Too loud", "Kallalou kallalou" ou "Doo doo a do do" ... (rien que les titres résume l'ambiance).
Pour une structure plus classique, mieux vaut jeter son dévolu sur "Little by little" ou le splendide morceau émouvant qu'est "Sixes and sevens", s'inscrivant comme le digne successeur de "Big log" de l'album précédent.(Laurent Jacquot)