JETHRO TULL

 

BROADSWORD AND THE BEAST

1982

U.K.

MUSICIENS :

Ian Anderson – lead vocals, flute, acoustic guitar, Fairlight CMI

Martin Barre – acoustic guitar, electric guitar

Dave Pegg – backing vocals, bass guitar, mandolin

Peter-John Vettese – backing vocals, keyboards, piano, synthesizer

Gerry Conway – drums, percussion

TITRES :

1. Beastie

2. Clasp

3. Fallen On Hard Times

4. Flying Colours

5. Slow Marching Band

6. Broadsword 

7. Pussy Willow

8. Watching Me Watching You

9. Seal Driver

10. Cheerio 

Bonus:

11. Jack Frost And The Hooded Crow

12. Jack-A-Lynn

13. Mayhem, Maybe

14. Too Many Too

15. Overhang

16. Rhythm In Gold

17. I'm Your Gun

18. Down At The End Of Your Road  

Jethro Tull a su négocier avec beaucoup d'intelligence le virage des années 80, en sachant faire évoluer leur son mais en gardant plus que jamais une identité propre. (seul l'album suivant, "Under Wraps" sera décevant en changeant complètement de direction et en laissant preque toute la place à trop de synthés assez froids). Ian Anderson s'est toujours intéressé aux synthés et ceux-ci remplacent les orchestration des albums précédents. Mixture incroyable de hard-rock très mélodique (avec flûte!), de musique de la Renaissance, de folk anglais et écossais,"Broadsword and the Beast" entre à fond dans les années 80 en gardantle meilleur du côté romantique et passéiste de Jethro Tull. La voix d'Anderson est aussi versatile que sensible et profonde. Loin d'être parfaite, presque quelconque au départ, elle charme tout doucement et on la reconnait ensuite immédiatement. Cet album contient certaines des meilleures mélodies jamais enregistrées par le groupe et se retrouve pourtant aujourd'hui un peu méconnu dans la discographie du groupe. Seul regret: Ian a un peu abandonné la flûte (on n'en retrouve que sur trois titres). Mandolines, guitares acoustiques et électriques et synthés aux sons modernes mais très "organiques", plus la fameuse flûte ici et là, accompagnés par une rythmique puissante constituent la base des arrangements. Et puis on a les solos de guitare incisifs de Martin Barre qui reste un des guitaristes les plus complets et mésestimés du rock. (Marc Moingeon)

A - 1980