jeudi 15 juillet 2021

YES

 




90125
1983
U.K.

MUSICIENS :
Jon Anderson - lead vocals
Trevor Rabin - guitars, keyboards, vocals
Tony Kaye - keyboards
Chris Squire - bass, vocals
Alan White - drums, percussion, Fairlight CMI, vocals

With:
Dipak Khazanchi - sitar & tambura (3)
Graham Preskett - violin (6)
Trevor Horn - backing vocals
Jonathan Jeczalik - keyboard programming
Dave Lawson - keyboard programming
Steve Lipson - remix (10,15)

TITRES :
1. Owner of a Lonely Heart
2. Hold On 
3. It Can Happen
4. Changes
5. Cinema 
6. Leave It 
7. Our Song
8. City of Love
9. Hearts 

Bonus:
10. Leave It (single remix)
11. Make It Easy
12. It Can Happen (cinema version)
13. It's Over
14. Owner of a Lonely Heart (extended remix)
15. Leave It (A Capella version)
Cette année-là, Yes a survécu au profond mépris dans lequel l’a tenu toute la scène punk (Yes représenta incontestablement le groupe qu’on aimait haïr), au temps qui passe, aux multiples changements de personnel, et même à l’évolution des goûts du public.

En revanche, le groupe a eu plus de mal à gérer la perte de sens, et la déliquescence de l’inspiration. A telle enseigne qu’il n’est alors plus considéré, sur la scène internationale, que comme un souvenir, glorieux certes, mais passablement nostalgique, de l’âge d’or du rock progressif, enregistrant régulièrement dans une relative indifférence, et déroulant avec constance des tournées triomphales. C’est donc presque par distraction qu’Alan White, et sa batterie métronomique, et le bassiste Chris Squire montent un nouveau groupe (Cinema), puis, rappelant à leurs côtés rien moins que le chanteur Jon Anderson, le clavier Tony Kaye et le jeune guitariste sud-africain Trevor Rabin, constatent bien vite qu’ils viennent de réunir Yes, comme au bon vieux temps de Yes.

Passe alors la porte du studio Trevor Horn : bien que l’ex-Buggles ait appartenu dans un récent passé au line-up du groupe, il n’endosse ici que la défroque de producteur, ce qui sera néanmoins un choix déterminant. Horn et Rabin, chacun dans leurs parties, concourent à offrir en effet à Yes ce qui lui fait défaut : un son actuel, et un sens retrouvé des chansons efficaces et prégnantes. Quelques refrains bien troussés, et quelques guitares survitaminées plus tard, le reste appartient à la comptabilité de l’histoire. 90125 (ainsi intitulé en référence au numéro de catalogue du disque, comme un vaillant petit produit qu’il est) atteindra la 5ème place des classements des albums pop, le single « Owner of a Lonely Heart » deviendra numéro un (mais l’équipe placera quatre singles supplémentaires dans les charts), et se verra gratifié d’un Grammy Award. (Music Story)






1 commentaire:

  1. Hello,
    All these records are good or excellent ! But is it still possible to find rare and good progressive rock, art-rock or heavy prog today ?

    Sosgotcha

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